9. Port Saint-François


On peut suivre presque pas à pas les amoureux de La mort rousse. Il faut partir du quai de Port-Saint-François où ils s'embarquèrent sur le «Jean Nicolet» qui assurait alors la liaison entre Trois-Rivières et Nicolet. C'est sur cette plage que le héros du roman rencontre celle qui le rendra fou d'amour avec sa chevelure solaire. C'est sur cette plage que se situe l'action de la nouvelle «L'affût» dans La vie en fleurs. C'est dans un des chalets de cet endroit, enfin, que Jean-François Papillon fait la connaissance de la femme de la Lune, dans «Les fictifs» ( L'enfance est une île ). C'est à Port-Saint-François que l'auteur a passé son enfance et son adolescence : le quai, la plage, le soleil couchant sur le fleuve sont partout présents dans son oeuvre et lui ont inspiré de nombreux poèmes parmi lesquels «Quand j'eus douze ans» (Les cris), «Ma mère ouvre les bras» (L'ombre d'or), «La première fois» (La porte du soleil). On peut y lire, en automne, «Du fond des brouillards» (Amoureuses); puis, un beau jour d'été, Le livre du soleil (Les cris), écrit en 1958, à l'époque où l'on se baignait dans le fleuve; et, au soleil couchant, «Un jour je partirai» (La porte du soleil).

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Photo: Nicole Vigneault

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