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Pierre
Chatillon
MARGUERITE ET PHILÉDOR BEAUSOLEIL
Philédor
Beausoleil, roman de Pierre Chatillon, fut publié
à Paris, en 1976, chez Robert Laffont. Pendant cinq
ans, ce livre fut au programme du département de français
de l'Université de Cork, en Irlande. Il raconte l'épopée
de Charles-Auguste Beausoleil, cultivateur du rang Le Grand-Saint-Esprit,
près de Nicolet, qui part un jour à la recherche
de sa femme enlevée par Vent du Nord. Malgré
ses soixante-dix ans, monté sur son tracteur-souffleuse,
il fonce vers le Pôle avec l'intention de chasser pour
toujours le froid et la mort hors de la Terre.
À
la fin du roman, Charles-Auguste redevient un jeune homme
de vingt ans et change de prénom pour s'appeler Philédor.
Il retrouve Marguerite, son épouse, l'arrache à
l'emprise maléfique de la Dame Blanche, et Marguerite,
elle aussi, redevient une jeune femme.
C'est
ce couple heureux que le sculpteur a représenté.
L'homme et la femme sont ici accompagnés de quelques-uns
des personnages légendaires qui les ont aidés
dans leur tumultueuse aventure de remise au monde.
Dans
sa main droite levée vers le ciel, Philédor
tient le canot dans lequel avironnent les gars de la chasse-galerie.
À ses pieds, on aperçoit son tracteur que conduit
un loup-garou. Et sur son épaule gauche, Jos Montferrand
tente d'arrêter le soleil.
Sur l'épaule
gauche de Marguerite, on voit le géant Beaupré
coiffé d'un haut-de-forme, et portant son cheval sur
son épaule. Et Marguerite tient dans sa main gauche
une cage transformée en balançoire, au bord
de laquelle est assise, joyeuse, vêtue d'un manteau
de chat sauvage, la sorcière Corriveau, qui dans le
roman n'est pas une sorcière mais une belle jeune femme.
Cette
sculpture en acier, cuivre et laiton a été exécutée
par l'artiste nicolétain Sébastien Brassard,
d'après une idée de Pierre Chatillon. Le revêtement
de finition a été appliqué par l'artiste
trifluvien Pierre Landry.
Elle
a été offerte au parc littéraire, en
1999, par la Ville de Nicolet.
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