Il a pour but de faire connaître la vie littéraire
nicolétaine en créant un lieu de beauté
où les visiteurs peuvent se promener parmi des personnages
de romans représentés par des sculptures en
acier, grandeur nature. Ainsi constitué, le parc
se présente comme une sorte de grand livre à
ciel ouvert. Il a pour but d'instruire tout en offrant aux
visiteurs un attrait de premier plan.
Une
trentaine d'écrivains ont vécu à Nicolet.
Et quelques-uns d'entre eux ont choisi de faire vivre leurs
personnages dans la région nicolétaine.
Le
parc est situé dans une pinède, à côté
du Musée
des religions. Sur l'un des murs du Musée, figure
une murale de plaques d'aluminium affichant les noms des
trente écrivains : Pierre Laviolette, Philippe Aubert
de Gaspé, fils, Antoine Gérin-Lajoie, Octave
H. dit Chatillon, Louis-Honoré Fréchette,
Arthur Buies, Adolphe Poisson, Nérée Beauchemin,
Edmond de Nevers, Charles Gill, Alphonse Désilets,
Jean Narrache, Jean Béraud, Jeanne L'Archevêque
Duguay, Roger Brien, Éloi de Grandmont, Guy Désilets,
Gilles Leclerc, François de Vernal, Gérald
Tougas, Marcelle Roy, Jacques Poulin, Pierre Chatillon,
Claude-Emmanuelle Yance, Louis Caron, Louise Leblanc, Jean-Marc
Fréchette, Suzanne Jacob, Raymonde Lamothe, Serge
Rousseau.
Un magnifique encrier en acier accompagne cette murale.
Le
long d'un sentier, sont disposées sur des sortes
de lutrins des plaques d'aluminium sur lesquelles on peut
lire des textes de plusieurs de ces auteurs.
Mais la grande originalité du parc ce sont les sculptures
en acier exécutées par les artistes Sébastien
et Pierre Brassard.
La
première représente une scène du roman
de Pierre Chatillon intitulé La mort rousse
;
la deuxième représente Hyacinthe Bellerose,
personnage du roman de Louis Caron Le canard de bois
;
la troisième représente Marguerite et Philédor
Beausoleil, personnages du roman de Pierre Chatillon Philédor
Beausoleil, et cinq petits personnages issus des
légendes québécoises ;
la quatrième représente Jos Violon et quatre
lutins, personnages des Contes de Jos Violon
de Louis Fréchette ;
la cinquième illustre la chanson Un Canadien
errant d'Antoine Gérin-Lajoie ;
la sixième, inspirée de Le bonhomme
sept heures, roman de Louis Caron, représente
le jeune héros assis au pied d'un pin en acier de
cinq mètres de hauteur;
la septième, La ligne de cœur,
est inspirée par une scène de L’enfance
est une île, nouvelles de Pierre Chatillon.
Elle représente une grande main de femme dans la
paume de laquelle vogue un petit canot doré.
Les
deux premières ont été installées
lors de la création du parc, le 24 juin 1998. Les
autres ont été installées en 1999,
en 2000 et en 2004.
Cinq
dessins de Nicole Vigneault, illustrant de courts poèmes
de Pierre Chatillon, figurent sur des plaques en aluminium.
Ils ont été offerts au parc littéraire,
en 2001, par l'Auberge champêtre Godefroy.